CE QUE JE CROIS 💖 💗 💞 Morale de l’action syndicale

Chers amis, chers confrères,

Une parenthèse de réflexion est toujours salutaire pour s’élever au dessus du quotidien et réfléchir. Je vous livre ci-dessous des éléments qui me guident dans mon action et qu’il m’a semblé utile de rappeler tant parfois on s’en éloigne ! Utile même si cela semble éloigné de nos préoccupations “alimentaires” actuelles. Celles-ci seront d’autant mieux traitées que la rigueur aura nourri notre détermination.

 

CE QUE JE CROIS 
 
Deux points essentiels encadrent la représentativité syndicale.
 
1°) La représentativité d’un syndicat, juridiquement, s’apprécie depuis 2017 au regard d’éléments objectifs précis fixés par la Loi et notamment :
– le nombre d’entreprises membres,
– le nombre de salariés qu’elles représentent (la production des DADS est exigée).
– Les cotisations et la transparence financière (audit et Commissaire aux Comptes assermentés par le gouvernement)
  La réalité des cotisations et leur montant (pas d’adhésions de complaisance pour gonfler les effectifs).
Sur ces bases, le SNDLL est la seule organisation d’employeurs discothèques pures à avoir été reconnue représentative  Arrêté du 26 Juillet 2017 .
2°) La Liberté Syndicale est une règle d’airain (elle est même inscrite dans la déclaration des droits de l’homme).
Double liberté: liberté de constituer un syndicat et liberté d’adhérer ou non à un syndicat.
La liberté de choix d’un syndicat est fondamentale.
Arracher une adhésion pour un avantage lié (SACEM, SPRE) ou pour passer un permis d’exploiter est choquant.
Obtenir une adhésion forcée à tel ou tel syndicat ou  par un Préfet est inadmissible.
Un consentement ne doit jamais être vicié. Encore moins dans ce domaine d’expression de la liberté.
                  LE  PLURALISME SYNDICAL est alors la clef de voûte du syndicalisme.
Ces règles de spécificité fondamentale posées, une éthique, une morale de l’action me 
paraissent s’imposer avec autant de vigueur.
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NOTRE MORALE  DU SYNDICALISME :
–  respecter l’autre, en toute occasion, même s’il a des opinions différentes.
   Cela exclut toute attaque personnelle et tout rejet d’un professionnel sur des critères subjectifs ou discriminatoires.
   Le respect de l’autre est en termes d’action syndicale, le préalable à la coopération intersyndicale et à l’union de la
   profession qui est un des moyens essentiels à privilégier pour parfaire la défense des intérêts communs.
   Le syndicalisme est respectueux ou n’est pas respectable.
toujours privilégier l’image de la profession que l’on ne représente jamais, en fait, qu’en partie. Il faut être modeste.
  Sous prétexte d’activisme syndicale il n’est pas concevable d’entacher l’image de toute la profession par des actions
  ou des propos incongrus. L’image de la profession dans son ensemble doit passer avant toute autre considération.
  Doivent donc être proscrites toute forme de populisme démagogue comme toute forme de personnalisation, ou
  d’utilisation de la profession et de ses problèmes pour servir l’ego de “responsables” syndicaux autoproclamés.
  Respecter l’intérêt collectif de la profession que l’on ambitionne représenter avant son propre intérêt.
–  les dirigeants syndicaux doivent être irréprochables et exemplaires. 
   Un responsable syndical qui a déposé plusieurs fois le bilan, affronte des sanctions pénales n’est pas admissible.
   Un syndicat ne peut être dirigé en fonction d’intérêts personnels de ses responsables ou représentants.
   Il ne doit pas non plus, leur procurer d’avantages matériels indus, étrangers à leur mission.
   Un responsable syndical ne doit pas utiliser n’importe quel moyen et ne doit jamais tromper ceux qu’il ambitionne
   de représenter.
   Par contre, il a le devoir permanent de les éclairer, de leur dire les faits dans leur réalité, même s’ils sont désagréables.
   Le syndicalisme doit être respectable.
l’indépendance d’un appareil est un critère absolu de qualité.
  Un syndicat qui serait dépendant d’un autre, otage ou alibi d’une autre corporation n’est pas crédible.
  Le principe de spécialisation de l’objet syndical, réservé à une profession, évite toute dérive de ce type.
  De même un syndicat ne peut être la courroie de transmission d’un parti, d’une croyance, d’un intérêt privé.
  Il n’est pas tolérable qu’un militant politique ambitionne représenter la profession, même s’il avance masqué.
  L’indépendance est la pierre angulaire de l’action syndicale, principe sacré.
Ce rappel, non exhaustif, est le fruit de mon vécu, de ce que je constate malheureusement comme dérives actuelles.  On peut mettre un exemple derrière tout ce que je décris comme abus. Je préfère les dénoncer que de m’y soumettre.
Cordialement
Patrick MALVAËS