REUNION AVEC LE MINISTRE 18 SEPTEMBRE 2020

Chers amis,

 

Très rapidement (13h 03) , au sortir de notre équipe de la réunion avec le Ministre Alain GRISET à l’instant.

M. le Ministre a accepté d’examiner avec nous la totalité des problèmes des discothèques. Il s’est déclaré décidé à traiter dans son ensemble toutes les questions spécifiques. 

Christian JOUNY, qui me représentait au nom du SNDLL,  a pu dérouler la feuille de route dont nous étions convenus et que j’avais finalisée encore ce matin :

  • traiter les problèmes en suspens de JUIN JUILLET AOUT (PGE, comptes courants, sociétés en procédure collective, accès au volet 2 pour le plus grand nombre, sociétés nouvelles ou reprises qui n’ont jamais exploité …)
  • que fait on au 1 er septembre ? reconduction des aides, loyers, emplois, accompagnements financiers divers…
  • la problématique de l’exploitation sous d’autres formes et la réouverture SANS perdre notre âme et nos fonds

Le SNDLL avait remis un memorandum complet.  Le Ministre a accepté d’aller au fond des choses. On aura satisfaction sur beaucoup de choses, vraiment. Je HASARDE (on me le reprochera, pas grave) un pronostic et une formule “en gros presque tout le monde aura des aides” ! Tant pis, c’est dit mais C’EST NORMAL !!!

Mes divers éditos étaient donc dans le sens de l’histoire. Je reviens vers vous dès que possible et sûrement ce soir !

Je vous invite à aller sur notre page FACEBOOK et sur notre site FACEBOOK dédié au SNDLL. Un de nos administrateurs parisiens interviendra dans la réactivité la plus absolue. Vous le méritez. Ensuite, je me consacrerai, moi, avec Christian à la réflexion de fond qui est salutaire.

Un dernier mot: avec tristesse -même si s’y mêle parfois un peu de sympathie- j’ai encore parcouru les réseaux sociaux ou les échanges des uns et des autres. C’est pitoyable !

Je demande qu’on arrête d’utiliser la détresse du métier pour faire  et dire n’importe quoi. Je constate que certains ont quand même censuré leurs publications précédentes (Collectif “en colère”) carrément inadmissibles et sujettes à poursuites. Par contre j’ai les enregistrements de conversations gravissimes et irresponsables sur d’autres canaux où on constate même de l’antisémitisme (J’avais oublié et on me l’a rappelé: merci aux personnes qui m’ont téléphoné pour me le dire. Je leur présente mes excuses au nom de la profession qui n’admet ni racisme, ni antisémitisme, ni homophobie , ni discrimination d’aucune sorte!). La détresse ne justifie pas tout. On n’a pas le droit de perdre la raison et encore moins d’entraîner les autres.  On a ouvert des vannes nauséabondes, mes amis. Il faut arrêter, je vous en supplie.

Revenons au fond des choses: J’ai longtemps été seul à dire, au nom du SNDLL et des intérêts supérieurs de la profession, qu’il fallait privilégier les aides avant tout et cesser toutes ces simagrées autour de protocoles de réouverture insensés. Tout le SNDLL m’a suivi et nous avions raison.

Vis à vis de vous tous, je suis heureux de l’engagement de nos responsables. Je sais qu’en retour, l’amertume de celles et ceux qui ont choisi d’autres voies va se déverser et que je subirai d’autres attaques. Peu m’importe ! On a un métier à défendre et seul cela me guide. Les querelles de chapelles me sont plus que jamais étrangères.

On va gagner, courage à nous TOUS.

 

Je résume ce qui est acquis:

Paris, France
18/09/2020 18:45

Les aides aux discothèques, qui restent fermées en France depuis mars à cause de l’épidémie de coronavirus, vont être prolongées de quatre mois jusqu’à la fin de 2020 .

L’accès au volet 2 du fonds de solidarité pour ces établissements “a été reconduit jusqu’à la fin de l’année 2020 selon les mêmes critères que ceux annoncés en juillet, soit une aide à la prise en charge des frais fixes dont les loyers jusqu’à 15.000 euros par mois”,

Le dispositif a aussi été étendu aux dirigeants d’établissement ayant des pensions de retraite de plus de 1.500 euros

le calcul de l’indemnité sera revu: elle sera égale à “la somme des dettes de l’entreprise incluant les loyers commerciaux ou professionnels”, dans la limite des 15.000 euros.

Pour les trois mois de juin à août, Bercy avait évalué le coût de la mesure à 50 millions d’euros pour environ 1.600 entreprises concernées. Le ministère n’était pas encore en mesure vendredi de chiffrer le coût de l’extension du dispositif.

Les discothèques bénéficient en outre du chômage partiel pris en charge à 100% jusqu’à la fin de l’année ainsi que d’une exonération de cotisations sociales depuis le 1er février.