MISES AU POINT

Chers amis, chers confrères,

 

Tout d’abord, nous sommes toujours dans l’attente du volet 2 -toujours pas en ligne !- relatif aux aides de septembre, octobre, novembre. Beaucoup nous sollicitent sur cette question. Inutilement, donc. On attend,  comme soeur Anne …

Le SNDLL a demandé que décembre soit également mis sur le site de demande des aides de fin d’année. Réponse évasive, à ce jour . Dès que la décision sera mise en oeuvre, ce sera sur notre site ! Pourtant l’Etat “traîne” dans la mise en service des aides dont le principe est acquis et cela pénalise les trésoreries de tout le monde. Aussi inutile qu’incompréhensible. Décembre sera finalement traité à part et les 3 mois précédents seront traités groupés (45 000 €).

Le Ministre nous a assuré que les aides continueraient après le 1er Janvier mais que les modalités en seraient surement modifiées … Le SNDLL a souhaité que le niveau atteint des aides (volet 1 à 1 500 € et volet 2 pouvant aller jusqu’à 15 000 €) ne soit pas amputé. En effet, par “effet de contagion” avec les aides des hôteliers, certains ont évoqué la somme de 10 000 €, manifestement insuffisante.

Le Ministre a évoqué un pourcentage du CA pour les plus gros chiffres d’affaires car nous lui avons objecté que pour ces affaires les 15 000 € étaient souvent très insuffisants. Cette méthode pourrait, d’ailleurs être retenue pour tous, valablement. Elle aurait le mérite de ne plus nous obliger à  justifier de frais fixes. Cette méthode, indirectement, prendrait en charge l’érosion de nos revenus qui est une sorte de charge fixe, actuellement non prise en compte. Ce serait justice.. C’est pourquoi le SNDLL s’est déclaré ouvert à une négociation sur ce point. 

Nous nous méfions, toutefois, que ce ne soit pas un moyen de “rogner les aides” en nous alignant sur le traitement des hôteliers restaurateurs que certains ont, à tort, évoqué ! Les discothèques sont un type d’entreprise particulier. De plus, elles présentent la particularité unique d’être fermées depuis plus de 9 mois sans interruption (différence avec les restaurateurs) et elles n’ont aucune autre perspective que l’assurance d’être les dernières entreprises à pouvoir rouvrir (autre différence avec les restaurateurs !). Nous avons tout intérêt à mettre en avant notre singularité, raison d’être première du SNDLL. L’uniformisation ne doit pas conduire à la discrimination compte tenu de la différence et de nature et des situations face à la pandémie !

Comme nous rappelions l’absence de revenus pour les entrepreneurs qui ne sont pas salariés indemnisés, comme nous soulignions, par ailleurs, la dévalorisation des fonds de commerce, le Ministre a évoqué de façon floue une indemnisation des fonds de commerce. Cela a été interprété comme un “rachat”. Je ne pense pas (beaucoup nous questionnent là dessus) qu’il faille rêver. Ce sera -au mieux ?!- une “indemnisation ” qui prendra une forme non définie, si elle est mise en pratique. Là aussi, dès que nous avons du nouveau, vous serez informés par le site. Ne nous questionnez donc pas car on n’en sait pas plus. Tout au plus a été évoquée une action sur la valeur portée au bilan, par un jeu sur les amortissements. D’ailleurs le Ministère vient de nous écrire “c’est une idée que nous commençons juste à regarder”. Donc pas d’enthousiasme hâtif, SVP.

Nous avons commencé à demander l’intégration des PGE aux fonds propres des entreprises car leur remboursement est de plus en plus aléatoire. La question du rééchelonnement du remboursement des PGE est sur la table. On vous informera en temps utile si cela prospère. Par contre, l’association des Banques s’est engagée à revoir certains dossiers de PGE qui ont été recalés injustement. Nous les faire remonter.

Nous avons évoqué les établissements non classés P car utilisant de la musique vivante (dancings avec orchestre) ou des artistes (cabarets) qui sont pourtant discothèques. Que ceux qui sont concernés nous recontactent d’urgence.

Dernière précision: notre article FLASH INFO d’hier concerne JUIN JUILLET AOUT puisque le décret pour septembre etc … n’est pas paru. Il faudra refaire le même cirque pour ces 3 mois là.

Je voudrais souligner, également, les perspectives ouvertes par l’arrivée de “candidats vaccins”. Elle fait naître, on peut se le dire entre nous, des espoirs justifiés. Aussi ai-je commencé à proposer à nos instances de réfléchir à la possibilité pour les discothèques de rouvrir en incitant le personnel et les clients à de faire vacciner et à le prouver par une sorte de carnet de santé. Cela me semble plus prometteur que les vagues protocoles sanitaires actuels encore défendus par certains. Nous savons que cela pose des questions de liberté individuelle et de choix éthiques que l’on doit respecter. Mais on doit pouvoir trouver un équilibre entre les impératifs sanitaires et nos impératifs économiques ! J’espère que l’on va avancer, dans les mois à venir, sur ce point. Je tenais à vous le livrer en avant première. Ce n’est, à ce stade, qu’une idée mais le SNDLL est très préoccupé, comme chacun sait,  de faire rouvrir les établissements au plus tôt et cherche des alternatives à la simple proposition de protocoles actuellement stériles car inapplicables et inefficaces. Il nous faut prouver le mouvement en marchant !

Je crois avoir lu que certains se posaient enfin la question d’une remise à plat des activités N et P ! Il s’en va temps !!! Le SNDLL dénonce depuis belle lurette la confusion actuelle (voulue et entretenue par eux) des genres qui a permis le déploiement des BAM et autres RAM qui ne sont en fait que des discothèques déguisées qui “surfent” sur la vague de notre activité sans en avoir les contraintes. Là aussi, il est temps de ne plus nous mélanger et nous confondre avec ces débits de boissons qui sont le cancer de la profession ! Chacun doit en prendre conscience et confier les intérêts des discothèques aux seuls défenseurs des discothèques.

Bon, je vais arrêter là car si je me suis sans doute fait encore quelques ennemis,  je sais aussi que beaucoup partagent mon propos. Et ça fait du bien de dire les choses, comme elles sont. A long terme, le mensonge ne gagne jamais.

Bonne journée à tous,

Vaincre est un devoir. Nous allons gagner,

Patrick MALVAËS