SAUVER “LE SOLDAT DISCOTHEQUE” aides fiscales et sociales

Chers amis, chers confrères,

Passé le délai de convenance, nous vous communiquons notre dernière lettre de démarches et revendications, au nom de la profession, auprès du Ministre des PME et du gouvernement. Ouvrez, imprimez et lisez ce courrier. Vous constaterez que nous avons TOUT abordé : cliquer sur le lien ci-dessous

ALain Griset version définitive

 

Nos démarches, peu à peu, recueillent leurs fruits. Mais ce que nous demandons n’est que justice pour la seule profession complètement à l’arrêt et sans perspectives à ce jour (à part la réouverture du 9 qui concernera peu de discothèques).

Il faut “sauver le soldat discothèque” !

Nous avons parallèlement obtenu le remboursement des tests antigéniques, certes mais là aussi ce n’est que justice. Y aurait-il 2 catégories de citoyens: ceux qui ne vont pas en discothèques et peuvent faire autant de tests qu’ils veulent et sont remboursés et ceux qui vont en discothèque et devraient payer ?! Nos avocats étaient déjà sur “l’affaire” .

En ce moment nous intervenons aussi car des Préfets (parfois des sous-préfets !) imposent la Commission de sécurité AVANT la réouverture du 9 Juillet et ne se contentent pas d’appliquer le dernier décret qui les repousse sous certaines conditions ! On marche sur la tête. On aurait voulu dissuader les rares qui restent à vouloir rouvrir qu’on ne s’y serait pas pris autrement. Bercy doit intervenir auprès du Ministère de l’Intérieur pour calmer ces esprits départementaux trop zélés ou trop désireux de se protéger eux-mêmes !

Bref, le combat est incessant.

Je vous confirme qu’il nous a été bien précisé (Gabriel ATTAL) que “de nombreux contrôles auraient lieu” . Dommage que ce même zèle n’ait pas été appliqué pour vérifier les protocoles sanitaires, pourtant très “cosmétiques” et peu contraignants, des 35 000 bars  et autres. Encore le “deux poids, deux mesures” ! 

La politique sanitaire de prévention du COVID est vraiment “à la tête du client” et ne respecte pas la santé des Français !

Le gouvernement a beau jeu maintenant d’obliger les personnels soignants à la vaccination, et d’envisager d’en faire de même pour tous les Français. On n’en serait  pas là si le gouvernement avait commencé par juguler vraiment les foyers d’infection et de propagation existants comme les BAM, RAM et assimilés.

Allons un peu de courage, messieurs, comme vous l’a demandé le Président de la République quand il nous a reçus. Lui avait, sans doute, perçu l’enjeu.

Il n’est pas question de critiquer les BAM et RAM qui sont nos collègues et doivent exercer librement mais pas n’importe comment, avec les mêmes règles sanitaires et commerciales et ils ne doivent pas mettre en péril par des dérapages sanitaires notre éventuelle réouverture à l’automne. C’est pour cela que nous combattons. Et uniquement pour cela. Pour le reste la concurrence non seulement ne nous fait pas peur mais nous stimule.

Le SNDLL ne relâchera pas l’étreinte et nous saisirons la justice à tous niveaux si nous ne sommes pas entendus. Il y va de la santé de nos compatriotes, de nos personnels et clients entre autres et des nôtres. Il y va aussi de l’égalité de traitement.

Le PASS sanitaire ne saurait être un outil de discrimination au détriment des seules discothèques afin de faire le lit commercial d’autres commerçants qui, sous d’autres appellations, font notre métier et risquent compromettre notre réouverture à long terme.

Je voudrais, d’ailleurs, ici, rendre hommage à deux propriétaires de bars “de rencontres” parisiens qui peuvent ouvrir (comme tous les bars !) mais en sont tellement effarés qu’ils ont décidé d’eux-mêmes pour protéger leurs clients et personnels de ne pas rouvrir. L’un d’entre eux (“l’Impact”)a fait une vidéo explicative remarquable d’intelligence sanitaire qui devrait faire réfléchir les services de l’Etat et les conseillers ministériels qui cherchent actuellement encore, pour certains bien identifiés par nous, à protéger les BAM ! Il faut arrêter.

Ces deux propriétaires de bars (l’autre est “LE BUNKER”) sont l’honneur du métier collatéral au nôtre, avec lequel on ne demande qu’à travailler en bonne intelligence. Bravo messieurs !

Je profite de ce message pour vous donner ci-dessous les dernières évolutions EN MATIERES SOCIALE ET FISCALE dont on vient de nous faire part, même si les textes ne sont pas encore pris. J’y vois encore un résultat de nos démarches (dont la lettre ci-dessus).

Le combat continue, j’y retourne avec la team du SNDLL !

Bon courage à tous et à chacun,

cordialement,

Patrick MALVAËS

 

Précisions:

Dans l’article qui suit il est question “des secteurs S 1 et S 1 Bis”. Les discothèques (quel que soit leur code APE/NAF) en font partie. Ces dispositions nous sont donc bien applicables en Juillet !

Cette communication vient de BERCY.

 

Délais de paiement

d’échéances sociales et/ou

fiscales (Urssaf, impôts

directs)