LE SNDLL AU CONSEIL D’ETAT: compte-rendu

Chers confrères et amis,

Aujourd’hui à 15 heures précises s’et tenue l’audience devant le Conseil d’ETAT suite à la plainte de 5 professionnels et du SNDLL contre la décision de l’Etat de fermer les discothèques. Cette plainte a été déposée très vite et depuis 10 jours les échanges de conclusions, réponses, argumentaires se succèdent. Nous savions que personne d’autre que le SNDLL ne porterait plainte !…

Nous n’avons fait aucune publicité sur la procédure pour être sûr de ne pas la contrarier. Cela nous a permis d’avoir le conclusions du gouvernement et nous comprenons mieux tout à coup sa précipitation soudaine à nous écouter ! Cette écoute du gouvernement est liée à notre procédure.

L’audience vient de se terminer sans décision qui aurait dû être rendue demain.

Mais, acculé, le Ministre de la Santé a été invité à aller vers un compromis et à examiner la faisabilité juridique de nous autoriser à ouvrir sans exploitation des pistes de danse et sans nous contraindre à une modification de notre type “P” ce qui aurait exigé une commission de sécurité et aurait restreint nos horaires.

En clair, tout ce que l’on obtient actuellement c’est principalement grâce à cette procédure car, pour ne pas risquer une condamnation, le Ministre devait montrer qu’il nous lâchait du lest.

Donc hier soir, contact précipité par téléphone pour obtenir de nous un protocole sanitaire. Devant ma réticence, convocation ce jeudi matin de l’UMIH pour le préparer seule (sûrement flattée de jouer les utilités). Adjonction à la dernière minute (ils ont eu peur je pense) du représentant du GNI/SNDLL (nous sommes parties liées). Audioconférences et rédaction du protocole dont tout le monde (pas moi) se flatte et s’auto congratule car il va nous permettre de rouvrir sous 8 jours en “discothèque mode COVID”  !

Voilà donc la petite histoire de la grande (si grande il y a) : sans la plainte de 5 méritants discothécaires et du SNDLL nous n’aurions rien obtenu de suite

Je me réjouis donc doublement ce soir tout simplement, pour la profession et pour notre action sereine et déterminée.

Je voudrais que cessent ces attaques imbéciles d’appareils et de personnes (ce soir encore, j’ai été traîné dans la boue sur “Coffee Break”). La profession n’en peut plus et se meurt, vit dans la détresse et l’angoisse, craint pour sa survie et celle de ses dirigeants. C’est aux professionnels qu’il faut penser et à eux seuls. C’est toujours par référence à cet impératif unique que je me positionne toujours. Quant à moi, ne vous inquiétez pas, je sais ce que je veux pour la nuit et ses acteurs, je suis déterminé.

Cela m’a donné la force d’entamer cette action au Conseil d’Etat, très lourde et contraignante, chacun l’imagine sans peine. Très risquée aussi mais le jeu en valait la chandelle. Quand la vie même de nos mandants est en jeu, il ne faut pas faire de fausses promesses, de rodomontades. Il faut agir. Je l’ai fait avec mes collaborateurs et votre confiance (même si sur les réseaux orientés et orchestrés certains me ciblent …bien sûr !).

Quelle que soit maintenant la décision finale du Conseil d’Etat, le principal est acquis.  Mission accomplie pour nous.

En cliquant sur le lien ci après, lettre de notre Avocat.  Numrisation BeLeM001