REJET PAR LE CONSEIL D’ETAT 😒🤔

 

Chers confrères, chers amis,

 

Par ordonnance tardive de ce 13 Juillet à 19h45 le Conseil d’Etat rejette nos demandes de suspension  des décisions (Décrets) interdisant aux établissements de type P d’accueillir du public.

Le Conseil se fonde sur l’état épidémiologique de notre Pays et sur la quasi impossibilité qu’il y aurait à contrôler les gestes barrières dans nos établissements. Il n’entend même pas la possibilité d’un fonctionnement limité (N par exemple) . Il est inutile d’épiloguer, quoi qu’on en pense, car la décision s’impose.

Il n’y a aucun regret d’avoir mené cette action car c’était la seule susceptible d’aboutir à une solution. Nous aurions toujours eu le regret de n’avoir pas essayé, même l’impossible, pour sauver la profession. Il n’y avait pas de choix. S’il est pénible d’échouer,  il est encore plus pénible de n’avoir pas essayé de réussir !

D’autres actions s’offrent aux syndicats à commencer par la négociation urgente d’une prise en charge financière du secteur. Il faut y parvenir rapidement car la situation matérielle des professionnels est dramatique. Raison supplémentaire pour avoir pris la précaution d’épuiser tous les recours au plus vite. D’autres “pour se mettre en avant et cacher leur immobilisme quand le danger était là” s’amuseront peut-être à introduire un nouveau recours -non pas en référé- mais sur le fond. Ils n’abuseront personne et, malheureusement, encore moins les magistrats du Conseil d’Etat. 

Il se peut aussi que quelques discothécaires soient entraînés par des avocats en mal d’honoraires à “refaire le match”.  Ils n’aurotn rien de mieux et se verront “allégés” de quelques milliers d’euros. Je les mets en garde, d’ores et déjà !

Je remercie les discothèques engagées à nos cotés, elles ont été très courageuses.  Je remercie Me Henri de Beauregard et Me DAYAN pour leurs efforts, très difficiles dans le contexte que vous savez. Nous avons fait, avec eux, notre travail.

Notre avocat a d’ores et déjà communiqué sur les sites et à l’AFP, à ma demande, car je tiens à la transparence absolue.

Le SNDLL continue son combat pour la survie des discothèques, appelle à l’apaisement et à la détermination COLLECTIVE et UNITAIRE sur les aides financières à obtenir d’urgence. C’est d’autant plus nécessaire que rien ne garantit une réouverture en septembre.

Merci à tous et courage, nous aboutirons.

Patrick MALVAËS

Lien vers le texte intégral de la décision:

441449-441552-441771 – Socieěteě Plaza Mad et autres et SNDLL