L’ESSENTIEL !

Chers amis,

Cette crise inédite a profondément bouleversé notre métier et tous ses acteurs. Au point de ne plus voir le réel, de ne plus analyser et de faire, parfois, n’importe quoi. Je ne jette la pierre à personne et je comprends que la détresse et le désarroi, doublés d’incompréhension, aient obscurci les jugements de certains et malheureusement cela a pu conduire à des prises de position radicales ou/et pire à des attaques de personnes. Ce n’est pas leur faute, mais ce n’est pas bien.

Mon souhait le plus cher est que le calme revienne enfin et qu’ensemble, tous, nous fassions amende honorable s’il le faut et retrouvions la voie de l’unité qui est celle de la raison. Nous aimons tous notre métier (je l’ai pratiqué non stop plus d’un quart de siècle !) et voulons le sauver et pas seulement pour des raisons alimentaires…Le reste est littérature.

Laissons de côté, enfin!, les égo, les personnes et les querelles d’appareils.

Laissons de côté la tentation de la calomnie envers l’autre. Tout cela est futile et vain face à la détresse des hommes.

Certes on n’empêchera pas des “électrons libres” de déchirer notre ciel, mais n’y prêtons aucune attention. L’essentiel est ailleurs.

Comme je l’ai toujours dit : la crise du CORONAVIRUS impose que nos établissements soient fermés, ne cherchons pas à biaiser. Il faut voir les choses en face. C’est un constat, qu’il plaise ou non. Donc il fallait d’entrée rechercher des aides et non la réouverture. Nous y arrivons. Alors ?… on serre les coudes, on fonce en espérant que l’on rouvrira vite et qu’on retrouvera nos chers clients.

N’écoutons pas les oiseaux de mauvaise augure, ni les marchands de chanson. Ces derniers présentent toujours, je le sais,  un côté attractif (on veut tous  croire à la lune et au père Noël !) mais ils nous envoient dans le mur. Ils échouent ou/et ils renoncent d’ailleurs chaque fois. Et toujours. Ne soyons pas leurs victimes, même si on les trouve sympas par certains côtés. Plus facile de vendre du vent que de bosser.

Je prône donc inlassablement  le réalisme et la tolérance car il faut permettre à tous ceux qui se sont trompés de rentrer dans le rang, de l’admettre en silence, de changer de cap. Seuls les imbéciles s’entêtent dans l’erreur. 

Mes amis offrons une autre image que la médiocrité et, là, on aura servi notre métier et nos intérêts !

Patrick Malvaës