CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE
AVEC BRUNO LEMAIRE, JEAN BAPTISTE LEMOYNE
ET ÉLISABETH BORNE
Chers (es) amis (es)
Cher (es) Exploitants (es)
L’année débute donc avec de nouveaux rendez-vous avec les membres du gouvernement. Ce matin lundi 3 janvier nous étions en réunion téléphonique avec Bruno LEMAIRE, Jean Baptiste LEMOYNE, et Élisabeth BORNE, dans le cadre du suivi des entreprises frappées par cette crise COVID.
Cette réunion n’était pas réservée aux discothèques. Comme il l’avait déjà fait à deux reprises, Il s’agissait pour Bruno LEMAIRE, de mesurer l’impact de la crise secteur par secteur.L’évènementiel, les traiteurs, les agences de voyages, les associations de tourismes, etc… bref, nous étions 85 interlocuteurs en ligne.
Le temps de parole est particulièrement limité face au nombre d’intervenants, c’est pourquoi, un seul interlocuteur a parlé au nom de la profession. La dernière fois c’était Christian JOUNY, cette fois c’était Thierry Fontaine. Nous avions convenu communément du contenu commun.
Bruno LEMAIRE après nous avoir présenté ses vœux, s’est voulu plutôt rassurant sur la santé économique de notre Pays en cette période de crise sanitaire. Il a appelé à « garder son sang-froid, à éviter de noircir le tableau économique en ajoutant que l’épargne est abondante, les Français sont prêts à dépenser ils l’ont montré à Noël ».
Il résume en indiquant : « la situation n’est pas trop préoccupante et ajoute qu’il va apporter des solutionséconomiques ciblées à certains secteurs qui n’avaient pas accès jusque-là à certains dispositifs ».
Nous n’entrerons pas dans l’étendu des échanges portants sur les autres professions et nous mettrons en avant les mesures dont nous serons bénéficiaires, même si à ce jour, le dispositif d’accompagnement pour les discothèques est encore selon-nous, incomplet, mais nous y reviendrons.
Dispositif coûts fixes :
Retenons d’abord, que le dispositif « coûts fixes » est élargi aux secteur S1 – S1 bis avec une seuil d’accès porté a moins 50% de chiffre d’affaires au lieu de moins 65%.
Pour les demandes inférieures à 50 000€ un dispositif de traitement simplifié sera mis en place au sein de la DGFIP
D’ailleurs Bruno LEMAIRE a décidé de porter l’effectif dévolu au traitement de ces dossiers de 80 à 120 personnes afin de traiter très rapidement les demandes.
Le ministre a évoqué une durée de traitement de quelques jours.
Chômage partiel :
Le ministre a rappelé que l’accès au bénéfice du chômage partiel sera bien accordé aux entreprises étant l’objet de restrictions sanitaires et ayant perdu 65% de leur chiffre d’affaires, sans reste à charge pour l’entreprise. Les discothèques l’avaient déjà.
P.G.E.
S’agissant du P.G.E., Bruno LEMAIRE nous a indiqué avoir travaillé avec ses interlocuteurs au sein de la commission Européenne afin d’obtenir leur accord sur un décalage deremboursement de six mois pour la première échéance ou un étalement sur 10 ans au lieu de six., mais ceci se fera au cas par cas entreprise par entreprise sur décision du médiateur du crédit.
Conclusion :
A deux reprises, Bruno LEMAIRE a clairement dit « les discothèques restent un secteur à part, qui sera traité spécifiquement ».
Il a donné mission à Jean baptiste LEMOYNE de travailler avec nos organisations professionnelles pour finaliser notre dispositif d’accompagnement.
Nous n’ajouterons rien de plus et nous mettrons tout en œuvre pour finaliser nos six sujets fondamentaux :
Accès chômage partiel : (en cours) faites la demande.
Bénéfice du dispositif coûts fixes : (en cours de mise en œuvre – 6 janvier formulaire en ligne)
Durée de Traitement des dossiers déposé à la DGFIP
(Engagement du ministre d’un traitement spécifique, moins de 50 000€ quelques jours)
Exonération de charges : attente parution du décret, mais accord sur ce sujet
Perte de chiffre d’affaires de décembre et janvier : A ce jour, nous attendons le retour du ministre Jean baptiste LEMOYNE qui s’est engagé à le faire.
Conditions de réouverture et date :
Voici désormais l’un des deux sujets majeurs pour lesquels nous avons déjà commencé à travailler durant cette traditionnelle trêve des confiseurs….
Nous avons sollicité de très nombreux parlementaires au sujet du vote sur le passe vaccinal et surtout concernant la volonté du ministre de la santé de stigmatiser une fois de plus, les discothèques en voulant imposer un passe vaccinal accompagné d’un test supplémentaire, ce qui constituerait une ligne rouge franchie par le gouvernement.
Nous avons déjà beaucoup donné !
Nous avons inauguré le passe sanitaire avec contrôle d’identité, nous sommes prêts à poursuivre la pratique de ces contrôles, toutefois, ajouter un test au passe vaccinal serait une déclaration de guerre à notre profession.
Nous ne manquerons pas de revenir vers vous dès que la situation le nécessitera.
A très bientôt,
Christian JOUNY Patrick MALVAËS