ACCOMPAGNEMENT DU 1er AU 16 FÉVRIER : ENFIN UNE PREMIERE RÉPONSE !

ACCOMPAGNEMENT DU 1er AU 16 FÉVRIER

ENFIN UNE PREMIERE RÉPONSE !

 

 

Cher(e)s exploitant(e)s, chers(e)s amis(e)s,

 

 

Depuis le 16 février, nous sommes « autorisés » à travailler. Fier de cette nouvelle autorisation, chacun d’entre nous a donc repris le travail.

 

Pour ceux qui sont éligibles au dispositif d’accompagnement « aide renfort », se posait toujours la question portant sur les 15 jours de fermeture de février. De quelle manière le gouvernement va-t-il traiter cette période ?

 

Ensuite, l’expression selon laquelle, il existe toujours « des trous dans la raquette » avait jusque-là, tout son sens pour  ceux d’entre nous qui n’avaient pas perdu 50% de leur chiffre d’affaires de référence en décembre 2021.

 

Pour ceux qui n’ont pas de référence de chiffre d’affaires c’est évidemment pire, depuis deux ans ceux-là -pourtant peu nombreux – se sont vu refuser toutes les aides ce qui est purement scandaleux !

 

Enfin, la perte de chiffre d’affaires considérable que nous avons tous subie en décembre 2020 à la suite de cette fermeture injustifiée, devait être analysée par le Ministre et tout laissait penser qu’une prise en compte de cette situation sous des formes à définir, devait être décidée.

 

 

POINT DE SITUATION AU 7 MARS 2022

 

Perte de chiffre d’affaires inférieure à 50% :

Depuis le début de l’année, nous n’avons jamais cessé de saisir le gouvernement sur toutes ces questions. Le SNDLL a lourdement insisté au cours du CALL du 10 février dernier. C’est d’ailleurs à cette date que les membre du cabinet de Jean Baptiste LEMOYNE nous ont proposé d’abaisser le seuil de déclenchement des indemnisations à 30% de perte de chiffre d’affaires au lieu des 50% jusque-là.

Nous avions donné notre accord à cette date et étions jusque-là dans l’attente de l’arbitrage.

Nous sommes ré intervenus le 27 février dernier en cours d’après-midi, auprès du cabinet du ministre et nous avons obtenu au cours du weekend les arbitrages définitifs.

Désormais une perte de 30% de chiffre d’affaires permettra le bénéfice de l’aide renfort. C’est acté.

En revanche, pour ceux qui n’ont pas de référence de chiffre d’affaires en 2019, aucune réponse ne leur est apportée…. C’est choquant !

 

 

INDEMNISATION DES 15 JOURS DE FÉVIER : 

La réponse qui nous a été apportée par Bercy est la suivante : « Pour les aides du mois de février, pour faciliter les choses pour les exploitants, il a été décidé de verser 50% de l’aide reçue pour le mois de décembre, comme les discothèques étaient fermées la moitié du mois de février ». C’est acté.

Démarche administrative identique à décembre et janvier ou pas ?

Nous avons dès hier, de nouveau réinterrogé nos interlocuteurs à Bercy, pour connaitre les dispositions techniques qui seront arrêtées pour bénéficier de cette aide au titre des quinze jours du mois de février.

Nous restons dans l’attente de réponse. Dès que nous aurons des éléments nouveaux et complémentaires nous vous les ferons partager. Un décret devrait sortir .

 

 

AIDE A LA REPRISE D’ACTIVITÉ :

Nous avons constaté que le niveau de reprise et du ticket moyen varie de manière parfois très importante. La reprise constatée n’est pas comparable à celle de juillet 2021. De plus, nous devons investir en tous domaines pour attirer de nouveau la clientèle.

C’est la raison pour laquelle, Le SNDLL avait également sollicité le bénéfice du chômage partiel afin de préserver l’emploi au sein des discothèques n’ayant pas un niveau d’activité suffisant.

A ce stade, ce point reste sans réponse de la part de nos interlocuteurs.

 

 

PERTE DE CHIFFRE D’AFFAIRES DE DÉCEMBRE 2021 :

Malgré les espoirs suscités par les commentaires du ministre Jean Baptiste LEMOYNE en décembre et ceux de Bruno LE MAIRE début janvier, il semble bien que ce sujet face l’objet d’une fin de non-recevoir politique.

Aucune mesure spécifique n’est annoncée et aucune perspective favorable semble se dessiner …

 

 

AIDE À LA RELANCE DE L’ACTIVITÉ :

Ce sujet, pourtant essentiel pour l’avenir de notre profession, ne semble pas non plus émouvoir nos interlocuteurs politiques.

Nous percevons bien l’arrivée de « fin de mandat » conjuguée à une situation internationale qui focalise toutes les attentions.

Il est donc peu probable que les difficultés de la profession pourtant très souvent évoquées par les représentants SNDLL, soient l’objet d’une réelle prise en compte pour assurer le moyen et le long terme. Nous ne renonçons pas.

Comme toujours à l’issue d’une échéance politique d’importance, tout sera à reconstruire.

Après l’élection présidentielle, nous aurons donc de nouveau l’obligation de repartir au combat pour faire valoir ce métier si méconnu de nos interlocuteurs politiques, parfois marginalisé et pourtant combien indispensable pour permettre à notre jeunesse et plus largement à toute la population qui a besoin d’exutoire et de faire la fête en toute sécurité. 

Ce sera le sens des actions futures du SNDLL.

 

A très bientôt pour les dispositions techniques.

 

Cordialement

 

 

Christian JOUNY                                                                                            Patrick MALVAËS