LE PRESIDENT DU SNDLL LIVRE SES IMPRESSIONS !

 

ARTICLE DU FIGARO CE MARDI 21 MATIN.

Précision: Je ne suis pas du tout “résigné” sur le fond !

J’irai, comme toujours jusqu’au bout de nos droits, de notre défense.

Amitiés à tous.

Patrick MALVAËS

Discothèques : les professionnels ont plaidé leur cause devant le Conseil d’État pour annuler la fermeture

Selon Patrick Malvaës, le président de la SNDLL, le secteur est un «bouc émissaire».

Selon Patrick Malvaës, le président de la SNDLL, le secteur est un «bouc émissaire». 9parusnikov / stock.adobe.com

Le Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs (SNDLL) dénonce une décision «incohérente, hypocrite et injuste» mais ne se fait aucune illusion quant à l’issue du recours.

«Enfin, et c’est la seule exception que nous ferons à notre principe de ne pas restreindre d’activités, nous fermerons les discothèques pendant les quatre prochaines semaines». En une phrase, prononcée le 6 décembre par le premier ministre Jean Castex, le gouvernement a réduit à néant les élans festifs de milliers de Français et bien sûr ceux des professionnels du secteur.

Bien décidé à protester contre cette décision «incohérente, hypocrite et injuste», le Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs (SNDLL) avait rendez-vous ce lundi 20 décembre au Conseil d’État après sa saisie, annoncée sur Twitter le 13 décembre.

«Nous n’avons aucun réel espoir suite à cette procédure d’urgence [référé-liberté]. D’ici mardi ou mercredi, ils vont nous trouver un argument juridique bidon pour justifier la fermeture des discothèques», s’agace le président de la SNDLL Patrick Malvaës.

Selon lui, le secteur est un «bouc émissaire».

«Comment le gouvernement peut-il se baser sur le rapport de l’Institut Pasteur [dont les résultats ont été publiés dans le Lancet Regional Health Europe le 26 novembre] alors que les discothèques n’ont ouvert que 33 jours entre mai et octobre ?», se questionne-t-il.

Il dénonce le caractère discriminatoire de la décision : «Nous sommes les seuls à vérifier le passe sanitaire et l’identité de son propriétaire».

Patrick Malvaës s’étonne également que les restaurants, bars, saunas et clubs libertins restent ouverts. Plus mesuré, Thierry Fontaine, président de l’UMIH Nuit reconnaît de son côté que «les restaurants sont ventilés alors que les bars festifs non».

Au-delà du risque sanitaire pointé par le SNDLL, Patrick Malvaës estime que cette période de fermeture représente une perte de 15 à 25% du chiffre d’affaires. «Et Les aides du gouvernement sont prophylactiques».

Le président du syndicat, qui regroupe 425 adhérents «soit 60 à 65% du secteur», a peu d’espoir concernant une réouverture en janvier: «Vous verrez, ce sera double peine après les dérapages dus aux fêtes», glisse-t-il, résigné.