REOUVERTURE ? QUAND, COMMENT ? L’ETUDE COMCOR DE PASTEUR…

Chers amis, chers confrères,

Nous sommes fermés actuellement jusqu’au 24 Janvier. Beaucoup nous demandent à juste titre “et après ?”

Nous sommes à l’heure actuelle incapables de répondre de façon catégorique. Seulement au vu de la propagation de la COVID il est peu probable que  nous rouvrions le 25 Janvier. Rien ne nous a encore été dit…

Remarquons simplement que depuis la fermeture de nos établissements les contaminations sont passées de moins de 20 000/jour à près de 400 000 et on ne peut nous l’imputer !!! Je dirais même que, comme les fois précédentes, la fermeture de nos établissements a accéléré la propagatIon de la COVID ce qui prouve l’inanité de la mesure ciblée uniquement sur nous !

Ci-dessous mon intervention reprise dans les media qui fait le point (ARTICLE INTERNAUTE du 14 Janvier). On ne peut rien dire de plus sauf que la fameuse (fumeuse) étude COMCOR telle que LE PARISIEN l’a relayée ne nous accuse pas particulièrement et encore moins que d’autres lieux !

Encore eût-il fallu que les media et les politiques lisent l’étude en question que nous avons démontée devant le Conseil d’Etat. Mais la paresse intellectuelle, le goût du sensationnalisme et les a priori sur le métier l’emportent encore. C’est trop facile !

Avec délectation , le Préfet du Centre Val de Loire s’est même réjoui: “la bamboche, c’est fini !” De qui se moque-t-on ? Quel mépris !

Attendons la suite mais le gouvernement doit nous aider plus et encore.

Le SNDLL a demandé par écrit dès la sortie du Décret sur les nouvelles aides (RENFORT) au moins trois choses précises:

1) tous les ERP classe P discothèques doivent être indemnisés, sans exception
2) quelle que soit leur date de création ou de rachat ( ou de restructuration juridique)
3) y compris s’ils n’ont pas de référence de chiffre d’affaire en 2019 pour des raisons de travaux par exemple ou autres.
Bercy nous a indiqué (y compris par écrit) avoir bien pris note de ces insuffisances et étudier les remèdes.
Nous sommes dans l’attente d’une prise en compte de ces demandes justifiées.
Par ailleurs, le report du remboursement des PGE est impératif  tout comme les mesures sur les loyers commerciaux qu’il n’est pas possible d’honorer.
Je rappelle aussi notre demande de prise en compte de la baisse de 20% de notre CA en cette période de décembre/Janvier. Là, le Ministre JB LEMOYNE nous a dit comprendre la démarche.
Je ne parle même pas des incertitudes sur le salaire des gérants qui inquiète légitimement certains. Mais elles sont dans les aides “renfort” de la même façon qu’on le connaissait pour les coûts fixes.
Nous suivons le dossier mais, à ce moment précis,  nous sommes dans l’attente la plus totale. Rien de pire pour une entreprise que l’incertitude.
Nous suivons, par ailleurs, les élucubrations de certains qui veulent nous imposer à la réouverture un test en plus du PASS ! Inacceptable.
On le voit “la pente est forte” mais nous nous battons.
Je ne peux, hélas, rien dire de plus pour le moment.
Bien cordialement,
Patrick MALVAËS

 

 

Boîte de nuit et Covid : quelle est la date de réouverture des discothèques

Boîte de nuit et Covid : quelle est la date de réouverture des discothèques ?DISCOTHEQUES. Pour faire face à la propagation du Covid-19 et des variants Delta et Omicron, le gouvernement a décrété la fermeture des établissements de nuit. Jusqu’à quand ?

[Mis à jour le 14 janvier à 15h01] A quand la réouverture des discothèques en France ? Le flou demeure pour les gérants des établissements de nuit français. Après avoir annoncé dans un premier temps quatre semaines de fermeture dès le 10 décembre 2021, le gouvernement a prolongé la mesure sur trois semaines supplémentaires : à compter du lundi 3 janvier et donc, jusqu’au 24 janvier 2022 (au moins), les discothèques resteront fermées. “Pour trois semaines il y aura la reconduction de la fermeture qui les concernait”, a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme et des PME.

Pour le SNDL, cette fermeture des établissements de nuit est une “stigmatisation”, une “discrimination”, une mesure inutile qui n’est justifiée par “aucun élément sanitaire avéré.” “Ce sont ces lieux dans lesquels aucun cluster n’est apparu depuis des mois, que le Gouvernement a décidé de fermer”, peut-on lire dans ce document, dans lequel il est conclu : “la conséquence est déjà connue : reprise de l’épidémie en janvier et maintien de notre fermeture !”

Quelles sont les dates de fermetures des discothèques ?

Pour tenter de freiner la propagation du Covid-19 en France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture des boîtes de nuit pour une durée de quatre semaines, à compter du vendredi 10 décembre et jusqu’au jeudi 6 janvier 2022 inclus, avant de prolonger de trois semaines supplémentaires. Une annonce fortement contestée par les professionnels du secteur, faite à l’issue d’un nouveau Conseil de défense à l’Elysée lundi 6 décembre dernier.

Dans un communiqué de presse daté du mardi 13 décembre, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) annoncé avoir saisi le Conseil d’État contre une mesure qu’il juge “arbitraire”. Et si les gérants d’établissements de nuit dénoncent une différence de traitement avec les autres secteurs, le gouvernement a ajouté que “les activités de danse” seront également interdites “jusqu’au 6 janvier inclus”, ce qui signifie qu’il sera interdit de danser dans les bars et restaurants, qui eux restent, pour le moment, ouverts.

“Le virus circule beaucoup chez les jeunes et le port du masque est difficile dans ces lieux. Nous le faisons aussi par cohérence avec le message général de prudence”, avait fait valoir Jean Castex, annonçant que le gouvernement allait accompagner “économiquement les entreprises concernées (…) autant que cela sera nécessaire.” Le chômage partiel va être réinstauré dans le secteur de l’événementiel et de la nuit, annonce Elisabeth Borne sur LCI. “Je veux vraiment les rassurer : on va remettre en place de l’activité partielle, prise en charge à 100 % donc sans reste à charge pour l’employeur, pour continuer à protéger les emplois”, assurait la ministre.

Les discothèques responsables de la flambée du Covid ?

Les discothèques, fermées durant seize mois, n’avaient rouvert que le 9 juillet dernier, avec un protocole stricte. Protocole auquel le masque s’était de nouveau ajouté après une allocution du ministre de la Santé le 25 novembre 2021. Les boîtes de nuit comptaient parmi les lieux où le taux de contamination au Covid-19 est le plus élevé.

Comme le révélait le nouveau volet de l’étude ComCor de l’Institut Pasteur relayée par Le Parisien, les soirées privées, les bars et discothèques ressortent comme étant les plus à risque : chez les moins de 40 ans, les risques de contamination augmentent de 340% (150% chez les plus de 40 ans) par rapport à une personne n’ayant pas fréquenté de discothèque. A titre de comparaison, un trajet en voiture avec d’autres personnes augmente les risques de 30%. C’est avec cette étude que le gouvernement justifie la fermeture des discothèques.

Le masque obligatoire dans les discothèques

Le jeudi 25 novembre dernier, deux semaines avant la fermeture des discothèques, Olivier Véran annonçait le retour du masque obligatoire dans tous les lieux couverts. Y compris si leur accès est déjà soumis à la présentation du pass sanitaire. La loi n’imposait plus le port du masque dans les lieux intérieurs où le pass sanitaire était demandé depuis fin juillet (chaque exploitant restait libre de le faire). Le masque a donc fait son retour dans les boîtes de nuit dès le vendredi 26 novembre. Un répit de courte durée puisque les discothèques ont quelques jours plus tard refermé leurs portes…

16 mois de fermeture pour les discothèques

Les boîtes de nuit et discothèques ont fermé en mars 2020, dans la lignée des mesures gouvernementales prises pour endiguer la pandémie de coronavirus en France. Si les restaurants, cinémas, musées et théâtres avaient rouvert les premiers, tout comme les clubs libertins ou les café dansants, les gérants des établissements de nuit avaient attendu plus longtemps le feu vert du gouvernement.

Après des mois de flou, la date du 9 juillet a finalement été celle de l’ouverture, après avoir été confirmée par le gouvernement, Alain Griset, ancien ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises. Selon les calculs du SNDLL (Syndicat national des discothèques et lieux de loisir), sur les 1 648 discothèques que comptait la France avant la pandémie, 25% étaient en difficulté à la réouverture, et 131 en liquidation judiciaire. Seules 1 500 boîtes de nuit auraient pu rouvrir. Leur refermeture est un nouveau coup dur pour la profession.

Etude COMCOR/THE LANCET

Pour ceux qui seraient intéressés se reporter sur www.thelancet.com

Voici le début du rapport en question (en anglais mais que nous vous traduisons) qui est clair. En rouge dans l’étude en anglais, sont accusés ceux qui fréquentent les bars, les soirées privées ou publiques les jardins d’enfants, les écoles primaires et élémentaires. Nous traduisons l’étude et l’analysons:

La synthèse du LANCET (COMCORE PASTEUR) est sans appel et LE PARISIEN a eu la paresse intellectuelle de la travestir et la grande presse a surenchéri sans se reporter à la source. Voyons donc le texte (traduction de l’original qui est ci-après):
“Résultats: (3e § du sommaire “Findings”):
….dans des analyses à multivariables concernant 12634 cas (8644 Delta et 3990 non-delta)  et 5560 contrôles, nous avons trouvé des sujets de moins de 40 ans et fréquentant des bars (rapport de données corrigées:1.9; indice de fiabilité de 95% entre 1.6 et 2.2) ou des soirées (rapport 3 4) avec un risque accru d’infection. …”
A  AUCUN MOMENT LA SYNTHÈSE NE “pointe” les discothèques. Les commerces dont les bars et soirées sont visés.  De même les rassemblements dont familiaux (private gatherings visés page 5 de l’étude) contrairement aux conclusions gouvernementales.
Ce n’est que par un amalgame “incident” dans un rappel du contexte de recherche page 2“added value of this study” et page 5“results”que les night-clubs (acception plus large en américain)  sont raccrochés aux “parties” (soirées) et qu’y sont “raccrochés” aussi les rassemblements privés (private gatherings).
On voit immédiatement la dilution et la dissolution des résultats spécifiques aux discothèques !  
De fait, comment y aurait-il pu y avoir 5560 contrôles sur les night-clubs alors que moins de 300 fonctionnaient sur les 30 jours de la “recherche” COMCOR (83 jours pour les autres lieux de l’échantillon dont plus de 15 000 bars et soirées !).
Pas d’autre issue pour englober les discothèques que de faire un amalgame peu scientifique et absolument pas fiable.
La méthodologie est radicalement viciée pour les discothèques, pas pour les bars et soirées et rassemblements privés. Là, le gouvernement ne sévit pas. Discrimination évidente.
Pour mémoire, l’étude accuse bien la responsabilité des écoles, jardins d’enfants etc … qui, à l’évidence, ont été à l’origine de cette 5 ème vague que l’on essaye de faire porter, par manœuvre de diversion politique aux discothèques. La ficelle est grosse.
Page 5 (2 eme § colonne de droite) l’étude renchérit “…nous avons trouvé que pour ceux de moins de 40 ans fréquentant les bars et les soirées privées particulièrement entre le 13 Juin et le 12 Juillet il y avait un risque accru d’infection”
Elle ajoute un risque qui chute radicalement après le 9 juillet date de réouverture des discothèques qui deviendraient elles-mêmes alors des lieux de haut risque de transmission.
Comment mieux dénoncer la porosité entre bars/soirées privées et familiales et discothèques! Ces lieux (15 à 30 000) ont “exporté” leurs contaminés sur 200 à 300 discothèques, ce qui a infiniment moins de conséquences car la traçabilité est possible dans ces lieux du fait du pass et de la vérification de sa concordance avec la pièce d’identité. Les ARS ont ainsi “jugulé” dans l’œuf les rares clusters de Juillet/août qui n’ont plus eu lieu ensuite.
Fermer les discothèques c’est donc bien contaminer davantage en bars et soirées de toutes natures, contrairement à ce que feint d’ignorer le gouvernement !
Notre propos n’est pas de dire, comme il essaye de l’accréditer, que ce sont les dispositions du décret attaqué qui encouragent les soirées non encadrées. Les dispositions renvoient, par la discrimination des seules discothèques, à la consommation dans des lieux plus contaminants.
Là, le gouvernement ne prend pas ses responsabilités et 3 semaines après on a multiplié les contaminations par 20 alors que les discothèques sont fermées. Quelle irresponsabilité …. oui l’étude COMCOR donnait des enseignements que l’on a ignorés pour focaliser sur nos seules entreprises.
Texte original ci-dessous (introduction)
The Lancet Regional Health - Europe

 

 

Impact of SARS-CoV-2 Delta variant on incubation, transmission settings and vaccine effectiveness: Results from a nationwide case-control study in FranceOpen AccessPublished:November 25, 2021DOI:https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2021.100278

 

Summary

Background

We aimed to assess the settings and activities associated with SARS-CoV-2 infection in the context of B.1.617.2 (Delta) variant circulation in France, as well as the protection against symptomatic Delta infection.

Methods

In this nationwide case-control study, cases were SARS-CoV-2 infected adults recruited between 23 May and 13 August 2021. Controls were non-infected adults from a national representative panel matched to cases by age, sex, region, population density and calendar week. Participants completed an online questionnaire and multivariable logistic regression analysis was used to determine the association between acute SARS-CoV-2 infection and recent activity-related exposures, past history of SARS-CoV-2 infection, and COVID-19 vaccination.

Findings

We did not find any differences in the settings and activities associated with Delta versus non-Delta infections and grouped them for subsequent analyses. In multivariable analysis involving 12634 cases (8644 Delta and 3990 non-Delta) and 5560 controls, we found individuals under 40 years and attending bars (aOR:1.9; 95%CI:1.6-2.2) or parties (aOR:3.4; 95%CI:2.8-4.2) to be at increased risk of infection. In those aged 40 years and older, having children attend daycare (aOR:1.9; 95%CI:1.1-3.3), kindergarten (aOR:1.6; 95%CI:1.2-2.1), primary school (aOR:1.4; 95%CI:1.2-1.6) or middle school (aOR:1.3; 95%CI:1.2-1.6) were associated with increased risk of infection. We found strong protection against symptomatic Delta infection for those with prior infection whether it was recent (2-6 months) (95%; 95%CI:90-97) or associated with one dose (85%; 95%CI:78-90) or two doses of mRNA vaccine (96%; 95%CI:87-99). For those without past infection, protection was lower with two doses of mRNA vaccine (67%; 95%CI:63-71).

COMME DISAIT EINSTEIN “LES STATISTIQUES?? C’EST COMME LE BIKINI, CA MONTRE TOUT MAIS CA CACHE L’ESSENTIEL” !

Vérification faite !

Patrick MALVAËS