Chers amis, chers confrères,
Nous sommes fermés actuellement jusqu’au 24 Janvier. Beaucoup nous demandent à juste titre “et après ?”
Nous sommes à l’heure actuelle incapables de répondre de façon catégorique. Seulement au vu de la propagation de la COVID il est peu probable que nous rouvrions le 25 Janvier. Rien ne nous a encore été dit…
Remarquons simplement que depuis la fermeture de nos établissements les contaminations sont passées de moins de 20 000/jour à près de 400 000 et on ne peut nous l’imputer !!! Je dirais même que, comme les fois précédentes, la fermeture de nos établissements a accéléré la propagatIon de la COVID ce qui prouve l’inanité de la mesure ciblée uniquement sur nous !
Ci-dessous mon intervention reprise dans les media qui fait le point (ARTICLE INTERNAUTE du 14 Janvier). On ne peut rien dire de plus sauf que la fameuse (fumeuse) étude COMCOR telle que LE PARISIEN l’a relayée ne nous accuse pas particulièrement et encore moins que d’autres lieux !
Encore eût-il fallu que les media et les politiques lisent l’étude en question que nous avons démontée devant le Conseil d’Etat. Mais la paresse intellectuelle, le goût du sensationnalisme et les a priori sur le métier l’emportent encore. C’est trop facile !
Avec délectation , le Préfet du Centre Val de Loire s’est même réjoui: “la bamboche, c’est fini !” De qui se moque-t-on ? Quel mépris !
Attendons la suite mais le gouvernement doit nous aider plus et encore.
Le SNDLL a demandé par écrit dès la sortie du Décret sur les nouvelles aides (RENFORT) au moins trois choses précises:
Boîte de nuit et Covid : quelle est la date de réouverture des discothèques
DISCOTHEQUES. Pour faire face à la propagation du Covid-19 et des variants Delta et Omicron, le gouvernement a décrété la fermeture des établissements de nuit. Jusqu’à quand ?
[Mis à jour le 14 janvier à 15h01] A quand la réouverture des discothèques en France ? Le flou demeure pour les gérants des établissements de nuit français. Après avoir annoncé dans un premier temps quatre semaines de fermeture dès le 10 décembre 2021, le gouvernement a prolongé la mesure sur trois semaines supplémentaires : à compter du lundi 3 janvier et donc, jusqu’au 24 janvier 2022 (au moins), les discothèques resteront fermées. “Pour trois semaines il y aura la reconduction de la fermeture qui les concernait”, a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme et des PME.
Pour le SNDL, cette fermeture des établissements de nuit est une “stigmatisation”, une “discrimination”, une mesure inutile qui n’est justifiée par “aucun élément sanitaire avéré.” “Ce sont ces lieux dans lesquels aucun cluster n’est apparu depuis des mois, que le Gouvernement a décidé de fermer”, peut-on lire dans ce document, dans lequel il est conclu : “la conséquence est déjà connue : reprise de l’épidémie en janvier et maintien de notre fermeture !”
Quelles sont les dates de fermetures des discothèques ?
Pour tenter de freiner la propagation du Covid-19 en France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture des boîtes de nuit pour une durée de quatre semaines, à compter du vendredi 10 décembre et jusqu’au jeudi 6 janvier 2022 inclus, avant de prolonger de trois semaines supplémentaires. Une annonce fortement contestée par les professionnels du secteur, faite à l’issue d’un nouveau Conseil de défense à l’Elysée lundi 6 décembre dernier.
Dans un communiqué de presse daté du mardi 13 décembre, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) annoncé avoir saisi le Conseil d’État contre une mesure qu’il juge “arbitraire”. Et si les gérants d’établissements de nuit dénoncent une différence de traitement avec les autres secteurs, le gouvernement a ajouté que “les activités de danse” seront également interdites “jusqu’au 6 janvier inclus”, ce qui signifie qu’il sera interdit de danser dans les bars et restaurants, qui eux restent, pour le moment, ouverts.
“Le virus circule beaucoup chez les jeunes et le port du masque est difficile dans ces lieux. Nous le faisons aussi par cohérence avec le message général de prudence”, avait fait valoir Jean Castex, annonçant que le gouvernement allait accompagner “économiquement les entreprises concernées (…) autant que cela sera nécessaire.” Le chômage partiel va être réinstauré dans le secteur de l’événementiel et de la nuit, annonce Elisabeth Borne sur LCI. “Je veux vraiment les rassurer : on va remettre en place de l’activité partielle, prise en charge à 100 % donc sans reste à charge pour l’employeur, pour continuer à protéger les emplois”, assurait la ministre.
Les discothèques responsables de la flambée du Covid ?
Les discothèques, fermées durant seize mois, n’avaient rouvert que le 9 juillet dernier, avec un protocole stricte. Protocole auquel le masque s’était de nouveau ajouté après une allocution du ministre de la Santé le 25 novembre 2021. Les boîtes de nuit comptaient parmi les lieux où le taux de contamination au Covid-19 est le plus élevé.
Comme le révélait le nouveau volet de l’étude ComCor de l’Institut Pasteur relayée par Le Parisien, les soirées privées, les bars et discothèques ressortent comme étant les plus à risque : chez les moins de 40 ans, les risques de contamination augmentent de 340% (150% chez les plus de 40 ans) par rapport à une personne n’ayant pas fréquenté de discothèque. A titre de comparaison, un trajet en voiture avec d’autres personnes augmente les risques de 30%. C’est avec cette étude que le gouvernement justifie la fermeture des discothèques.
Le masque obligatoire dans les discothèques
Le jeudi 25 novembre dernier, deux semaines avant la fermeture des discothèques, Olivier Véran annonçait le retour du masque obligatoire dans tous les lieux couverts. Y compris si leur accès est déjà soumis à la présentation du pass sanitaire. La loi n’imposait plus le port du masque dans les lieux intérieurs où le pass sanitaire était demandé depuis fin juillet (chaque exploitant restait libre de le faire). Le masque a donc fait son retour dans les boîtes de nuit dès le vendredi 26 novembre. Un répit de courte durée puisque les discothèques ont quelques jours plus tard refermé leurs portes…
16 mois de fermeture pour les discothèques
Les boîtes de nuit et discothèques ont fermé en mars 2020, dans la lignée des mesures gouvernementales prises pour endiguer la pandémie de coronavirus en France. Si les restaurants, cinémas, musées et théâtres avaient rouvert les premiers, tout comme les clubs libertins ou les café dansants, les gérants des établissements de nuit avaient attendu plus longtemps le feu vert du gouvernement.
Après des mois de flou, la date du 9 juillet a finalement été celle de l’ouverture, après avoir été confirmée par le gouvernement, Alain Griset, ancien ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises. Selon les calculs du SNDLL (Syndicat national des discothèques et lieux de loisir), sur les 1 648 discothèques que comptait la France avant la pandémie, 25% étaient en difficulté à la réouverture, et 131 en liquidation judiciaire. Seules 1 500 boîtes de nuit auraient pu rouvrir. Leur refermeture est un nouveau coup dur pour la profession.
Pour ceux qui seraient intéressés se reporter sur www.thelancet.com
Voici le début du rapport en question (en anglais mais que nous vous traduisons) qui est clair. En rouge dans l’étude en anglais, sont accusés ceux qui fréquentent les bars, les soirées privées ou publiques les jardins d’enfants, les écoles primaires et élémentaires. Nous traduisons l’étude et l’analysons:
Impact of SARS-CoV-2 Delta variant on incubation, transmission settings and vaccine effectiveness: Results from a nationwide case-control study in FranceOpen AccessPublished:November 25, 2021DOI:https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2021.100278
Background
Methods
Findings
COMME DISAIT EINSTEIN “LES STATISTIQUES?? C’EST COMME LE BIKINI, CA MONTRE TOUT MAIS CA CACHE L’ESSENTIEL” !
Vérification faite !
Patrick MALVAËS