REUNION TECHNIQUE AVEC BERCY 19 JANVIER ….

Chers amis, chers confrères,

Vous trouverez “en temps réel” ci-dessous le compte rendu de notre réunion de travail (en distanciel) avec BERCY.

Des évolutions … mais un chemin encore à parcourir !

 

CALL AVEC BERCY EN ATTENDANT LE CONSEIL DE DÉFENSE DEMAIN.. 

Ce jour, Mercredi 19 janvier à 17 h00, s’est tenu la réunion avec Arpiné GZRYAN membre du cabinet du ministre Jean Baptiste LEMOYNE.
Bien entendu, d’entrée de séance nous avons évoqué l’absence de perspective de réouverture à quelques jours de la date éventuelle d’une reprise d’activité.

C’EST LA DÉCISION POLITIQUE QUI DÉTERMINERA NOTRE AVENIR !

Comme toujours, en pareille situation, notre sort sera scellé demain par le conseil de défense qui se réunira sous l’autorité du Président de la République.
Aucune information ne transpire ce soir à 19 h00 sur notre réouverture ou la prolongation de notre fermeture !…

JANVIER 2022 RECONDUCTION DU DISPOSITIF DE DÉCEMBRE

Bercy nous confirme la prolongation du dispositif d’accompagnement économique actuel (prise en charge à 100% des charges fixes), pour le mois de janvier 2022.

AUJOURD’HUI, IL S’AGISSAIT D’UNE RÉUNION TECHNIQUE

L’objectif de cet entretien était de faire un point sur la mise en œuvre des aides attribuées à notre profession et de procéder au réajustement des aides sur les points que nous avions déjà adressés à Bercy.
La réunion s’est déroulée avec une volonté commune d’identifier les problèmes rencontrés dans le cadre de l’application du dispositif « aide renfort » pour les discothèques et de rechercher des solutions permettant d’éviter de laisser l’une ou l’un d’entre nous « sur le bord du chemin ».

CE QU’IL FAUT RETENIR DE NOS ÉCHANGES

1 er sujet : Les sociétés créées après le 31 janvier 2021
Sur cette question, notre interlocutrice nous a indiqué que l’élargissement jusqu’à fin octobre 2021 est accepté. La référence du chiffre d’affaires sera celle de la période d’aout à novembre 2021. Ce sera la moyenne entre septembre et novembre.

2 ème sujet : La référence au chiffre d’affaires pour ceux qui n’en ont pas en 2019. Ce point est noté et sera l’objet d’une étude.

3 ème sujet : Perte de chiffre d’affaires inférieure à 50% par rapport au mois de référence de 2019 Une modification « pourrait être apportée » dans un prochain décret. D’ailleurs, nous invitons les exploitants étant dans cette situation à nous en faire part et nous remontrons les dossiers pour les
quantifier.

4 ème sujet : Prélèvements URSSAF de novembre et décembre.
L’exonération des cotisations sociales de novembre et de décembre n’a pas interrompue les prélèvements URSSAF de cette période. C’est pourquoi, nous avons sollicité l’obtention d’éclaircissements pour que chacun d’entre nous puisse obtenir soit un avoir, soit un remboursement des sommes prélevées.
Le principe est acquis. Vos comptables doivent se saisir de cette opération en demandant le remboursement ou à défaut un avoir des sommes prélevées.
Nous aurons prochainement une réunion de travail avec un représentant de l’URSSAF, alors adressez-nous vos dossiers si vous rencontrez des difficultés, pour que nous puissions les remonter.

5 ème sujet : La situation des saisonniers d’été.
En effet, les saisonniers d’été, qui n’ont débuté leur activité qu’au début juillet alors qu’habituellement ils commencent leur saison en avril, se retrouvent avec une perte de quatre mois de chiffre d’affaires.
Pour ceux qui ouvrent en période de décembre (il y en a) la fermeture de fin d’année s’ajoute à la perte déjà enregistrée des mois d’avril à juin et les privent d’une marge importante pour faire face à leurs frais fixes du premier trimestre 2022.
Il convient donc selon-nous, de les raccrocher au dispositif pour janvier et plus, si la fermeture devait se prolonger.
Ce point est noté et sera l’objet d’une étude nous répond Bercy.

ATTENTION DÉPOSEZ VOS DOSSIERS AU PLUS VITE

Sachez qu’à compter du 3 février prochain, les formulaires « coûts fixes » de tous les secteurs d’activités – S1 et S1 bis, seront mis en ligne. Il convient donc de faire au plus vite pour prétendre obtenir le versement des aides au plus tôt.

Considération SNDLL :

DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT :
D’une manière plus générale, nous avons rappelé à notre interlocutrice qui connait particulièrement bien notre secteur, que la situation des discothèques était spécifique. Seule profession fermée aussi longtemps depuis cette crise covid et par conséquent nous sollicitions comme l’a annoncé le Président de la République un accompagnement exemplaire dans cette période de fermeture.

Selon nous, toutes les discothèques classées P fermées administrativement par le décret du 7 décembre 2021, doivent être indemnisées et bénéficier sans aucune réserve de l’aide renfort(coûts fixes).

PERTE DE CHIFFRE D’AFFAIRES :
Après avoir examiné les problèmes identifiés, nous avons évoqué de nouveau les conséquences de la perte de chiffre d’affaires de fin d’année et la nécessité de débloquer une mesure de compensation au plus vite.
Bercy semble examiner cette question mais craint clairement les risques d’extension à d’autres secteurs d’activité. C’est la raison pour laquelle à ce stade, des réflexions sont en cours mais aucune décision n’est prise.

RÉOUVERTURE DE NOS ÉTABLISSEMENTS :
Ce sujet est évidemment fondamental. Quand, sous quelle forme, dans quelle condition exacte allons-nous reprendre notre activité ? C’est encore et toujours la question centrale.
Le politique, s’est emparé de ce sujet, c’est donc lui, qui apportera de nouveau la réponse à nos interrogations. Une remarque s’impose, à 400 000 contaminations/jour, discothèques fermées, cette situation-là a telle encore un sens ? Nous avons le droit d’être dubitatif !
Notre profession ne peut pas être l’objet d’une stigmatisation permanente. Il faut impérativement que le gouvernement comprenne que nous ne pourrons pas supporter cette injustice plus longtemps !
Pour le coup, ce n’est pas Bercy qui est en cause à ce sujet, mais Matignon et L’Élysée.

D’ailleurs, en fin de réunion, nous avons clairement pris le temps de rappeler la nécessité de construire une relation d’un autre ordre que celle que nous connaissons de façon récurrente avec  les autorités sur l’ensemble du territoire.

La discothèque doit être reconnue comme un élément incontournable dans l’exercice de son métier d’encadrement et de sécurisation des espaces de fête, c’est une question de bon sens.

Notre interlocutrice s’est prononcée en faveur de la mise en œuvre d’un dialogue avec le ministère de l’intérieur après avoir traité le sujet de la réouverture. Nous verrons bien. L’urgence est ailleurs !
A très bientôt,

Christian JOUNY              Patrick MALVAËS