FLASH CALL DE CE SOIR AVEC BERCY

FLASH CALL DE CE SOIR AVEC BERCY

 

EN ATTENDANT UN RETOUR POLITIQUE DANS LES PROCHAINS JOURS

 

 

Chers(e)s exploitant(e)s, cher(e)s ami(e)s,

 

Ce soir à 17h00 s’est tenue le call dont nous vous avions évoqué précédemment avec nos interlocuteurs de Bercy. Afin de ne pas prendre le risque de faire basculer la négociation en cours dans le mauvais sens, ne nous en veuillez pas mais, nous n’entrerons pas à ce stade dans certains détails.

 

 

CONDITIONS DE RÉOUVERTURE :

 

Retenons que les interlocuteurs avec lesquels nous échangeons à Bercy sur le sujet des conditions de réouverture semblent avoir particulièrement compris nos préoccupations à ce sujet.

 

Pour mémoire nous avons rappelé que le pass sanitaire accompagné du contrôle d’identité nous a permis l’obtention du retour à « la vie d’avant » au cours de notre réouverture de juillet à décembre.

 

Vous l’avez compris, le sujet c’est le port du masque !

 

Nous persistons à croire que le cœur de notre métier est spécifique ; Nous avons clairement dit à nos interlocuteurs du Gouvernement que nous accepterions le protocole sanitaire s’il recommande – mais n’impose pas – le port du masque en discothèque.

 

Nous avons compris que le passe vaccinal n’était pas envisagé avec un test supplémentaire.

 

Nous ne pouvons pas dire que notre approche ait choqué nos interlocuteurs, mais ils doivent en obtenir la validation. Nous sollicitons une reprise d’activité dans des conditions similaires à celles que nous avons connues en juillet dernier.

 

Nous aurons semble-t-il très vite un retour sur le sujet.

 

 

DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT :

 

La deuxième partie de la réunion a porté sur le système d’indemnisation (aide renfort coûts fixes).

 

Le seuil de déclenchement (50% de perte de chiffre d’affaires) pénalise certains de nos exploitants. Par conséquent, nous avons demandé que soit revu ce niveau de déclenchement du dispositif aide renfort.

 

Bercy semble avoir compris la problématique posée, mais ne tranche pas à ce stade.

 

 

MOIS DE FÉVRIER :

 

Nous avons également soulevé l’aspect collatéral d’une modification du seuil des aides qui évidemment pourrait avoir une incidence sur l’accompagnement économique du mois de février.

 

En clair, si le gouvernement décide de porter à 30% par exemple la perte de chiffre d’affaires au lieu de 50% pour décembre et janvier, il est évident que pour février ce chiffre ne permettra pas de déclencher l’aide renfort.

 

 

CHÔMAGE PARTIEL :

 

Nous avons également abordé le redémarrage de nos établissements en soulignant que le retour à un niveau d’activité normale est certes souhaitable et souhaité par nous tous, mais les conditions économiques du moment ne sont pas identiques à celles de juillet 2021.

 

Ce sont les raisons pour lesquelles, nous considérons que les dispositifs d’accompagnement de type chômage partiel doivent être prolongés pour pallier si besoin à une déficience de niveau d’activité.

 

Aucune réponse positive n’a été apporté à cette demande.

 

 

PERTE DE CHIFFRE D’AFFAIRES DE DÉCEMBRE :

 

Nous avons également souhaité aborder la perte de chiffre d’affaires générée par cette décision de fermeture en décembre (pour trois semaines initialement) qui se traduit dans les faits en 70 jours !

 

Jean Baptiste LEMOYNE d’une part, Bruno LE MAIRE d’autre part, nous ont l’un et l’autre laisser imaginer qu’une mesure spécifique devait enrichir le dispositif d’accompagnement pour les discothèques qui, étaient particulièrement touchées par cette crise COVID-19.

 

A ce jour, aucune discussion n’a porté sur ce sujet. C’est pourquoi, nous avons rappelé notre demande d’indemnisation face à la perte de chiffre d’affaires de fin d’année qui a sévèrement affecté notre profession.

 

Bercy n’a pas apporté de réponse à cette question pourtant fondamentale et a « tenté de balayer en touche » en s’appuyant sur le contenu des mesures d’exonération de charge etc.

 

Nous avons précisé que les engagements des ministres ou propos reçus comme tels, sont postérieurs à la décision portant sur l’exonération des cotisations sociales de novembre.

 

 

EN CONCLUSION :

 

Nous avons défendu l’idée d’une analyse globale de la situation des discothèques. 20 mois de fermeture…. Un système d’indemnisation évolutif, donc insuffisant à certains moments pour faire face à nos charges fixes.

 

Nous avons défendu l’idée d’une sortie de crise par le haut, en accordant un dispositif de qualité par exemple en prolongeant l’indemnisation des charges fixes pour une durée à déterminer après la reprise d’activité.

 

Nous pourrions aussi défendre l’idée d’un plan de redémarrage de notre activité. Bref, selon nous, tout doit être l’objet d’une analyse complète, pour cette fois réparer les injustices générées par les décisions de fermetures consécutives et leur brutalité.

 

Ce soir, rien n’est réglé évidemment.

 

Comme d’habitude, nous nous emploierons à tout mettre en œuvre pour éviter une réouverture restrictive sur le plan sanitaire.

 

Nous poursuivrons nos efforts pour qu’aucun de ceux qui ont été exclus de l’aide renfort ne soit « laissé sur le bord de la route ».

 

Rien n’est perdu. Nous y verrons plus clair dans les prochains jours.

Un retour est en cours auprès des ministres concernés.

 

Notre volonté reste intacte : nous ne sommes pas dans un conflit politique avec le Gouvernement, nous recherchons le meilleurs compromis possible dans l’intérêt de tous les exploitants de discothèques.

 

Attendons donc les arbitrages qui découlerons de cette réunion.

 

Nous vous tiendrons informés très vite des retours qui nous serons donnés.

 

 

A très bientôt

 

 

Christian JOUNY                                                        Patrick MALVAËS