Pour que l’accident du travail soit reconnu, le salarié doit justifier des 2 conditions suivantes :
- Avoir été victime d’un fait accidentel (soudain et imprévu) dans le cadre de son travail
- L’accident doit avoir causé un dommage physique et/ou psychologique
Le fait à l’origine de l’accident du travail doit être soudain. C’est ce qui le distingue de la maladie professionnelle.
L’accident doit pouvoir être rattaché à un ou plusieurs événements survenus pendant que le salarié était sous l’autorité de son employeur.
Il doit également être daté de manière certaine.
L’accident est présumé d’origine professionnelle dès lors qu’il se produit dans les locaux de l’entreprise, même pendant un temps de pause.
Toutefois, la qualification d’accident du travail peut être écartée si le fait accidentel est la conséquence de faits non professionnels. Par exemple, un suicide sur le lieu de travail en raison de problèmes personnels.
À noter
Un accident qui se produit pendant un stage de formation professionnelle, même en dehors du temps de travail, est considéré comme un accident du travail.
Le dommage peut être un des suivants :
- Coupure ou brûlure
- Douleur musculaire apparue soudainement à la suite du port d’une charge
- Fracture survenue à occasion d’une chute ou d’un choc
- Malaise cardiaque
- Choc émotionnel consécutif à une agression commise dans l’entreprise
La reconnaissance d’un accident comme étant d’origine professionnelle ouvre droit aux indemnités suivantes :
- En cas d’arrêt de travail, indemnités versées par la Sécurité sociale et indemnités complémentaires versées par l’employeur et/ou l’assureur
- En cas d’incapacité permanente de travail (IPP), indemnisation spécifique et indemnisation complémentaire si l’employeur a commis une faute importante à l’origine du dommage
Attention
L’accident de travail ne doit pas être confondu avec l’accident de trajet, dont les conséquences sont différentes.